Le 4 novembre 2008, France Info donnait sa vision des effets de la crise financière sur l'épargne salariale. Certes, l'épargne salariale est touchée mais cela ne durera pas:
"La crise financière n’inquiète pas seulement ceux qui ont placé gros en Bourse. La crainte gagne certains salariés qui bénéficient d’épargne salariale, qu’il s’agisse d’intéressement, de participation ou de plan d'épargne entreprise. Au total, entre 9 et 11 millions de personnes en France sont concernées, essentiellement dans les grandes entreprises. Qui tentent d’être rassurantes. La SNCF a par exemple envoyé une lettre à tout son personnel pour rassurer sur la gestion de l'épargne salariale.
Car l’inquiétude est bien là. "Avec la faillite de Lehman (Brothers, la banque américaine), les salariés se demandent si la banque gestionnaire de leurs fonds peut être emportée par la crise", explique Michèle Monavon, présidente de l’association des salariés actionnaires de Safran. Chez Hewlett-Packard, la CFTC et la CFDT ont réagi vivement à la décision de la direction de réduire son abondement d'épargne salariale pour ses employés.
Reste que les banques qui gèrent ces sommes placées par les salariés ne peuvent pas piocher dans ces réserves. Et même si l’argent, en action, est bien exposé sur les marchés financiers, il s’agit de placements à long terme. Les spécialistes se montrent donc rassurants sur 20 ou 30 ans même si la valeur de l’épargne salariale peut baisser à court terme.
Mais le sujet est d’autant plus important que l’épargne salariale est un des axes politiques principaux de Nicolas Sarkozy, qui a permis son déblocage momentané, pour doper le pouvoir d’achat des salariés. Seule précaution à prendre donc dans l’immédiat pour les salariés : bien réfléchir avant de débloquer son épargne salariale qui reste un matelas de sécurité financier à
long terme. "
mercredi 12 novembre 2008
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